Mon parcours pour devenir traducteur médical
Je suis né à Bristol, au Royaume-Uni, où j’ai passé une grande partie de mon enfance. Puis mes parents ont été mutés en France, près de Lille. J’ai appris la langue française, la culture aussi, et je crois qu’au fil des ans, j’ai totalement perdu mon accent “British” comme on me le disait à l’école !
Mon intérêt pour les domaines de la santé et de la médecine est apparu relativement tôt, car déjà lorsque j’étais au lycée, le métier de pharmacien m’intéressait. Après avoir obtenu mon Bac littéraire, j’ai donc intégré une école qui formait à cette profession. Une fois mon diplôme en poche, j’ai exercé quelques années en officine où j’ai beaucoup appris.
Avec ma petite amie de l’époque, nous sommes partis pour un “road trip” à travers l’Europe et je me suis découvert une passion pour les langues. J’ai alors décidé de reprendre les études en suivant un cursus orienté vers la traduction technique et scientifique.
Ma langue maternelle étant l’anglais et vivant en France depuis de nombreuses années, je reconnais que j’avais un atout assez naturel qui facilitait mon entrée dans ce domaine ! Après quelques expériences réussies en tant que traducteur médical et pharmaceutique indépendant, j’ai rejoint l’agence de traduction IPAC, spécialisée dans la traduction pour l’Industrie pharmaceutique.
Mon quotidien de traducteur pharmaceutique
J’adore mon métier ! Il me permet chaque jour d’associer tout ce que j’aime (la langue et la culture françaises, l’anglais ma langue maternelle, le jargon et les concepts médicaux) et de rester en permanence au coeur des avancées scientifiques qui me passionnent toujours !
Dans le cadre de mon métier de traducteur pharmaceutique, je suis amené à traduire divers types de textes français anglais (je traduis vers ma langue maternelle) : documentation médicale, résultats d’essais cliniques, documents d’autorisation de mise sur le marché (AMM), brochure de produit, protocole, notice d’utilisation, étiquette de produit ou encore site web de laboratoires pharmaceutiques ou de parapharmacie.
La traduction médicale est un exercice parfois difficile, exigeant, car elle nécessite une connaissance de la terminologie, des pratiques et de la réglementation du secteur. Il s’agit non seulement de maîtriser une paire de langues, mais en plus de connaître sur le bout des doigts l’anglais médical en ce qui me concerne. Le British Medical Journal est devenu mon livre de chevet !
L’autre difficulté liée à la traduction professionnelle dans le domaine pharmaceutique consiste à transposer des équivalences afin de produire un travail harmonieux et de qualité. Lorsqu’on parle de traduction, les domaines de spécialisation sont innombrables et souvent méconnus du public.
La traduction français-anglais est une prestation très demandée et du coup, extrêmement concurrentielle. Mais avec ce domaine de spécialité, on apporte une compétence plus rare, assez recherchée par les entreprises du secteur.
Les qualités requises et les difficultés du métier
Les qualités nécessaires pour exercer ce métier ?
Je dirais qu’il faut une bonne réactivité et une résistance au stress. En effet, l’urgence et l’imprévu font partie de mon quotidien.
Certains clients imposent des délais assez courts, il faut donc être efficace tout en produisant un travail de qualité. Bien entendu, cela est aussi valable pour les autres professionnels qui proposent des traductions en allemand, espagnol ou italien.
Pour chacune de nos commandes, nous devons accorder une grande importance à la grammaire, au vocabulaire, car c’est aussi ce qui fait la différence avec d’autres services de traduction. Un simple dictionnaire français anglais ne suffit pas ; il nous faut une vraie connaissance des termes scientifiques.
Pour réussir, un bon traducteur scientifique (pharmaceutique en particulier) doit être curieux et sans cesse en veille afin d’enrichir ses connaissances et son vocabulaire. Le langage médical est très riche et il évolue en permanence au fil des recherches et découvertes. C’est aussi ce qui rend ce métier passionnant !